vendredi 27 septembre 2019

CENTRAFIQUE : Actualité sur le plan sanitaire

Actualité sur le plan sanitaire:
le gouvernement centrafricain n'a pas pris des dispositifs de prévention contre le virus d'Ebola qui constitue une menace pour la RCA car ce virus servit au Congo Kinshasa.
MAIS LE MINISTRE de la santé a rétorque que ça doit être la communauté internationale (OMS) qui devrait d'abord prendre des dispositions pour empêche cette maladie de se propager. le gouvernement centrafricains a déjà pris certaines mesures de lutte contre la perpétration de ce virus sur le territoire centrafricain.

jeudi 26 septembre 2019

Bé-Africa Media a votre service

Bé-Africa Media met à la disposition de sa clientèle une machine compétitive permettant de desceller tous les réseaux concurrentiels

Bé-Africa Media: Appel à candidatures : Festival Afropolitain Nomad...

Bé-Africa Media: Appel à candidatures : Festival Afropolitain Nomad...: La 7e édition du Festival Afropolitain Nomade se tiendra du 7 au 11 juillet 2020 à Kigali, au Rwanda. Les artistes qui souhaitent y pa...

Appel à candidatures : Festival Afropolitain Nomade 2020 N.B : La date limite de candidature a été fixée au 15 novembre 2019.


La 7e édition du Festival Afropolitain Nomade se tiendra du 7 au 11 juillet 2020 à Kigali, au Rwanda. Les artistes qui souhaitent y participer, peuvent à présent soumettre leurs candidatures.

La capitale rwandaise, Kigali, accueillera après Abidjan (Côte d'Ivoire), la 7e édition du festival nomade.
Le présent appel à candidatures est adressé à tous les artistes qui voudraient y prendre part. Les musiciens sont invités à s'inscrire via ce formulaire et les praticiens d'arts visuels ici.
En plus du formulaire en ligne dûment rempli, chaque candidat devra envoyer un dossier à l'adresse mail : afropolitanfest@gmail.com. Il doit contenir :
  • Un dossier de presse (biographie, photo presse, articles, etc…)
  • 2 pièces œuvres en photo HD
N.B : La date limite de candidature a été fixée au 15 novembre 2019.
L'association Afropolitan qui organise le festival, a pour objectif est de présenter le meilleur des artistes musiciens du Québec, de France, de Belgique et des pays francophones d'Afrique lors de ce grand rendez-vous multiculturel annuel, ainsi qu’une sélection d’artistes internationaux, tant aux professionnels de l’industrie qu’au public rwandais .
La sélection des artistes s’effectue à partir d’un mélange de candidatures et d’invitations, afin de créer la meilleure combinaison de talents.
À propos du comité Afropolitan :
Afropolitan est une organisation à but non lucratif qui existe depuis Octobre 2011.
Fondée à Montréal (Canada) par la chanteuse d'origine camerounaise Vanessa Kanga alias Veeby, Afropolitan a pour mission de développer et de soutenir des initiatives qui favorisent le rapprochement interculturel, la promotion de l’éducation et l’utilisation de l’art comme moyen d’action.
Elle produit et organise le Festival Afropolitain Nomade, qui se tient chaque année en Afrique.
Par: GOUNDOU KAZANGBA John Johnny

Bé-Africa Media: La douceur centrafricaine Winnie Massanga.

Bé-Africa Media: La douceur centrafricaine Winnie Massanga.: L'an dernier, « Profiter na bolingo » s’était glissé dans notre  liste des 10 hits de la Centrafrique . 12 mois se sont écoulés et...

La douceur centrafricaine Winnie Massanga.



L'an dernier, « Profiter na bolingo » s’était glissé dans notre liste des 10 hits de la Centrafrique. 12 mois se sont écoulés et l’œuvre de Massanga continue de séduire les mélomanes du pays de Boganda. Analyse.

Le titre sango (langue nationale de la Centrafrique) « profiter na bolingo », se traduit littéralement en français par « profiter de l’amour ».
Pour Massanga, quand deux personnes s’aiment, une certaine harmonie les entoure et de leur union, une musique naît. Cette chanson de l’amour, est selon elle, écrite en rumba.
Les vieux mélomanes centrafricains pourraient avoir l’impression de retrouver en « Profiter na bolingo », des mélodies du regretté Thierry Yézo et de son orchestre mythique le Formidable Muziki, qui ont fait danser Bangui (Centrafrique) dans les années 70 et 80. Mais l’œuvre de Massanga est bien contemporaine.
La douceur de Paris, ville de lumières et romantique, aura accompagné la jeune artiste dans la réalisation de son morceau langoureux. Sur quelques séquences, on voit la Seine couler paisiblement et refléter la lueur des réverbères de la capitale française.
Quand on écoute « Profiter na bolingo », on est tout de suite saisi par les vers et les strophes de son auteure. La syntaxe des phrases est correcte et l’essentiel de l’œuvre est écrit dans un sango raffiné et soutenu.
L’amour, le vrai, celui qui fait ressentir la nécessité d’être toujours à deux, de se tenir la main et de regarder dans la même direction, c’est celui-là que chante Massanga, dans la gamme de Si majeur, que le compositeur baroque Maroc-Antoine Charpentier considérait pourtant comme la gamme de la colère et de la plainte, dans son livre Règles de composition paru en 1690.
Le morceau est exécuté en rumba et il est soutenu par une guitare solo dont les notes aiguës poussent à l’élévation.

Dans le refrain, une voix d’homme soutient subtilement celle de Massanga. La jeune chanteuse est une véritable exception dans la musique centrafricaine, elle est la seule, à évoluer dans un style jusque-là réservé aux hommes.
En avril dernier, la chaîne Digital Black Music (DBM) avait ajouté l’œuvre, qui totalisait alors plus d’une centaine de milliers de vues sur les réseaux sociaux, à sa playlist.
Une consécration pour Massanga et pour toute la rumba centrafricaine, qui est longtemps restée voilée par celle congolaise.
« Profiter na bolingo » est plus qu’une chanson, c’est un partage d’expérience, un enseignement que délivre son auteure sur la beauté de l’amour. L’œuvre est disponible sur YouTube, iTunes, Deezer ou encore Google Play.
Artiste : Massanga
Single : « Profiter na bolingo »


RCA : Prince Lee Endji Flash ft H Chris – Jaloux ti lo


Après son dernier single intitulé « Chaba », Prince Lee Endji Flash vien avec « Jaloux Ti Lo » un tout dernier titre en featuring avec H Chris.
Sur un style afrobeat, « Jaloux Ti Lo » est un morceau inspiré des faits réels de la société où il arrive qu’on tombe amoureux d’une fille qui n’est pas en couple avec toi mais dont tu est tombé amoureux, jaloux de la voir avec les gens, très confiant qu’un jour ça marchera.
Appréciez le morceau.

Lawal izii rappeur Centrafricain

Dans son nouveau single « Cpas Une Vie« , le Rappeur Centrafricain Lawal Izii dénonce les vices de la société à travers son style musical le Punchlines mélangé avec de l’humour pour toucher la génération d’aujourd’hui sur le mode vie.
Apprécier les paroles de la chanson et le talent de l’artiste.

Bé-Africa Media: Enigmatik Music Family

Bé-Africa Media: Enigmatik Music Family: Originaire de la Centrafrique �  Enigmatik Music Family est un groupe musical qui réside en France dans la ville de Lyon. Ce démarqu...

Enigmatik Music Family

Originaire de la Centrafrique �
 Enigmatik Music Family est un groupe musical qui réside en France dans la ville de Lyon. Ce démarquant avec leurs styles urbains avec des sonorités africaines.

categoriesMusicien/Groupe

Les dix albums qui ont marqué l’histoire du rap africain

l y a vingt ans paraissait le premier album de rap d’Afrique francophone : « Salaam », de Positive Black Soul (Sénégal). L’occasion d’une plongée old school dans l’histoire du hip-hop made in Africa.
En 2007, dans Fangafrika, un coffret (film, livre et CD) consacré au « rap made in West Africa », Olivier Cachin, journaliste spécialiste du hip-hop hexagonal, écrivait : “Le rap africain a longtemps été une utopie grandissant dans l’ombre du rap français, tout comme le rap français le fut à ses débuts face au géant américain. Et puis il y eut Positive Black Soul, pionnier d’une expression hip-hop profondément africaine. »
Alors qu’on fête cette année les 20 ans de Salaam (1995), le premier album du groupe sénégalais, Jeune Afrique a sélectionné dix opus qui ont marqué l’histoire du rap « cain-fri », d’Abidjan à Sfax en passant par Le Cap, Alger et Yaoundé. L’exercice de la sélection est forcément subjectif, notamment en matière de musique, puisque les goûts diffèrent d’un auditeur à l’autre. Cependant, au-delà du côté artistique, nous avons choisi des critères plus objectifs comme l’aspect pionnier des albums retenus, leur succès en termes de ventes, leur reconnaissance internationale, leur impact sur la société et leur résonance avec le contexte politique. Chaque groupe présenté est accompagné d’un morceau tiré de l’album en question, le plus souvent sous forme de vidéoclip – sauf quand il n’en existe pas. Bonne écoute !
1. Côte d’Ivoire, 1983 → Abidjan City Breakers → « ACB Rap »
Le hip-hop a débarqué en Afrique via la danse. Dans les années 1980, des collectifs apparaissent dans les grandes villes, qui reproduisent les gestes américains. Ils se nomment Dakar City Breakers, Cape Town City Breakers, Bamako City Breakers… Mais c’est aux Abidjan City Breakers, réunis sur la télévision nationale ivoirienne, la RTI, autour d’Yves Zogbo Junior (devenu depuis une star du petit écran en Côte d’Ivoire), qu’on doit l’un des tout premiers enregistrements de rap du continent : un maxi intitulé « ACB Rap », sorti en 1983. Par la suite, ce style de musique ne prospérera pas autant que dans d’autres pays africains : difficile de s’épanouir sur une terre d’Éburnie où le zouglou et le coupé-décalé règnent sans partage.
2. Afrique du Sud, 1993 → Prophets of da City → « Age of Truth »
Le premier véritable album de rap africain nous vient du Cap. Il s’agit d’Our World, enregistré en 1990 par les Prophets of da City. Mais le groupe, formé dès 1988 autour de Shaheen Ariefdien (au micro) et Ready D (aux platines), livre son opus le plus abouti en 1993 avec Age of Truth, en grande partie censuré. Car les lyrics des « prophètes », en ces temps de transition post-apartheid, sont de mauvais augure : « Pourquoi devrais-je me battre pour la gloire d’un pays qui m’ignore ? D’ailleurs, les townships sont déjà une zone de guerre, à quoi bon se plaindre ou gémir ? » Vingt ans plus tard, le hip-hop sud-africain est plus dynamique et diversifié que jamais, avec des noms mondialement connus comme Tumi Molekane et Die Antwoord.
3. Sénégal, 1995 → Positive Black Soul → « Salaam »
C’est à Dakar, en 1992, qu’est jetée la première pierre sur laquelle le rap d’Afrique francophone pourra véritablement bâtir son empire. Il s’agit du morceau « Bul Falé » (« laisse tomber », en wolof), de Positive Black Soul (PBS), un duo formé de Didier Awadi et Duggy Tee. La jeunesse sénégalaise s’empare du titre comme d’un étendard, si bien que l’on retrouvera cet “hymne” sur le premier album de PBS, Salaam, en 1995. Le groupe acquiert très vite une renommée hors de ses frontières, notamment en assurant la première partie de la tournée de MC Solaar en France, dès 1992. Plus tard, les deux Sénégalais collaboreront avec d’autres pointures du hip-hop mondial, tels l’Américain KRS-One et le DJ français Cut Killer. Le rap « galsen » était bien, très bien parti…
4. Algérie, 1999 → MBS → « Le micro brise le silence »
Au Maghreb, c’est du côté d’Alger que les premiers frémissements hip-hop se font sentir, avec notamment les groupes MBS et Intik. Alors que la décennie noire touche à sa fin, ceux-ci ne tardent pas à exporter leur musique par-delà la Méditerranée : en 1998, MBS participe au concert « L’Algérie à Paris » aux côtés de Cheb Khaled et Cheb Mami, tandis qu’Intik est invité par Imhotep, du groupe IAM, au festival « Logique hip-hop » de Marseille. Mieux : en 1999, MBS signe son troisième album, Le micro brise le silence, chez Universal (suivi un an plus tard par Intik chez Sony). Un opus aux instrus orientaux particulièrement soignés, dans lequel les cinq membres du groupe dénoncent la corruption, le piston, le service militaire… Attention, album culte.
5. Nigeria, 2000 → Trybesmen → « LAG Style »
Pour la presse de Lagos, c’est « l’un des pionniers du hip-hop au Nigeria ». Pour la BBC, c’est un groupe « légendaire ». Certains sont même allés jusqu’à les surnommer – peut-être un peu vite – « les Run DMC d’Afrique ». Ce qui est sûr, c’est que comme le célèbre groupe new-yorkais, les Trybesmen sont trois : Eldee, Kaboom et Freestyle, qui commencent à rapper ensemble en 1994, à Lagos. Mais il faudra attendre l’an 2000 pour que voie le jour leur premier et dernier album, LAG Style, avant que le groupe ne se sépare. Depuis, le Nigeria a vu l’émergence d’artistes estampillés « hip-hop » au succès planétaire, comme P-Square ou D’banj, mais dont l’œuvre est plus proche du R’n’B américain que du « naija rap » mâtiné de rythmes africains des Trybesmen.
6. Mali, 2001 → Tata Pound → « Ni Allah Sonama »
Le groupe phare du hip-hop malien cultive une fibre résolument engagée. Né en 1995 de la rencontre de Djo Djama, Ramsès et Dixon, Tata Pound sort son premier album, Rien ne va plus, en 2000, puis Ni Allah Sonama l’année suivante. Vendu à plus de 20 000 exemplaires, celui-ci comporte l’un des titres majeurs du trio, « Mon pays SA », qui annonce la couleur : Tata Pound y fustige les privatisations imposées par les ajustements structurels. La suite poursuivra dans cette veine : en 2002, le morceau « Cikan », sur l’album du même nom, est un « message » au président de la République (Amadou Toumani Touré vient d’être élu) et, en 2006, l’album Révolution, qui dénonce notamment la vente illicite de terrains, tombe sous le coup de la censure.
7. Burkina, 2004 → Smockey → « Zamana »
Le rap burkinabè, l’un des plus dynamiques d’Afrique avec notamment le festival « Waga Hip-Hop », doit beaucoup à Smockey. Après des études en France, celui-ci rentre au pays en 2001 et y fonde le studio Abazon, par lequel passeront de nombreux MC’s ouagalais. La même année, il sort l’album Épitaphe, suivi en 2004 de Zamana où il aborde, sur un ton grinçant, l’immigration, le sous-développement, la sexualité… Mais son action ne se limite pas à la musique. En 2013, prenant exemple sur le mouvement « Y’en a marre » initié par des rappeurs au Sénégal, Smockey lance, avec le reggaeman Sams’k Le Jah, le « Balai citoyen », qui sera en première ligne de la contestation populaire ayant abouti à la démission du président Blaise Compaoré, fin 2014.
8. Maroc, 2005 → H-Kayne → « HK 14216 »
Dans le royaume chérifien, le rap explose au début des années 2000, dans la foulée de l’ouverture démocratique favorisée par l’avènement de Mohammed VI, en 1999. Parmi les groupes qui s’imposent, H-Kayne. Premier concert en 1997 à Meknès. Première récompense au festival « L’Boulevard », à Casablanca, en 2003. Premier album, 1 Son 2 Bled’Art, autoproduit en 2004, avant de signer le second, HK 14216, chez Platinium Music, une maison de disques liée à Universal. Dans le tube Issawa Style, Sif L’San, HB2, Ter-Hoor, Otmane et DJ Khalid clament alors leur « rap vert et rouge ». Portant haut les couleurs du Maroc, ceux que le roi décorera d’un wissam alaouite en 2013 se sont tenus à distance, au moment du Printemps arabe, du Mouvement du 20-Février.
9. Cameroun, 2009 → Négrissim’ → « La Vallée des rois »
Cela aurait pu être l’histoire d’un rendez-vous manqué. En 2000, alors que Negrissim’ vient de cartonner avec son premier opus, Appelle ta grand-mère, le groupe pionnier du rap « kamer » décide de prendre la route : direction le Sénégal, via le Nigeria, le Niger, le Burkina Faso et le Mali. Deux ans et pas mal de concerts plus tard, les voici à Dakar, où ils enregistrent un album… qui ne verra jamais le jour – la faute à un producteur véreux. Mais Sadrak, Sundjah et Evindi y font, entre autres rencontres, celle du Français DJ Max, qui rejoint en 2005 leur « école du micro en bambou ». Résultat : l’album La Vallée des rois, sorti en 2009. Ou quand le « hip-hop de la brousse » (une fusion de sons urbains et d’Afrique centrale) brise les frontières…
10. Tunisie, 2010 → El Général → « Raïs Lebled »
Terminons cette sélection comme nous l’avons commencée, non pas avec un album entier, mais avec un morceau historique : « Raïs Lebled », du Tunisien Hamada Ben Amor, alias El Général. Fin 2010, le jeune rappeur de Sfax, jusqu’alors inconnu du grand public, poste le clip sur Facebook. Il y interpelle le « chef du pays », Zine el-Abidine Ben Ali, sur les inégalités, la corruption, les violences policières… Dans une Tunisie en ébullition, le titre se répand comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux et vaudra à son auteur une brève arrestation, en janvier 2011, au plus fort de la contestation. Quelques jours plus tard, le raïs fuit le pays. Pour le magazine américain Time, « Raïs Lebled” est « l’hymne de la révolution du jasmin ».

mercredi 25 septembre 2019

Confusion à Bria à l’annonce de l’entrée des FACA.


Depuis plus d’une heure, des détonations d’armes de tous calibres se font entendre dans la ville de Bria à l’annonce de l’arrivée imminente des soldats FACA, a constaté sur place un journaliste de Corbeaunews-Centrafrique(CNC).
Selon nos informations, l’ordre de tirs serait venu du chef rebelle Abdoulaye Hissen, chef militaire du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC), paradoxalement membre influent du parti présidentiel « Cœurs unis ».
Cependant, les combattants rebelles du FPRC, après avoir reçu cet ordre de leur chef Abdoulaye Hissen, ont déclenché vers 21 heures locales des tirs en l’air pour manifester leur mécontentement à l’annonce de l’arrivée de la première vague des soldats FACA à Bria, chef-lieu de la préfecture de la Haute-Koto située à 595 kilomètres au centre nord de Bangui, capitale de la République centrafricaine.
D’après nos informations, la première vague des soldats FACA, qui vient de franchir la première barrière du FPRC à 18 kilomètres à l’entrée sud de Bria, et escortés militairement par des soldats portugais de la Minusca et des mercenaires russes de la garde présidentielle, est actuellement positionnée juste à l’entrée de la ville (moins de 5 kilomètres)  en attente de la décision de l’état-major des FACA avant de pénétrer dans la ville probablement vers 2 heures du matin.
La deuxième vague, qui se positionne actuellement à Ippy, à une soixantaine kilomètres de Bria, compte progresser cette nuit pour rejoindre leurs collègues de la première vague.
 Par ailleurs, le mouvement de la jeunesse locale, sous pression des chefs du FPRC, a annoncé la tenue mardi d’une ville morte à Bria pour contester catégoriquement la présence des soldats FACA dans cette ville minière du Nord.
Selon une source proche de la Minusca contactée par CNC, le déploiement des FSI et FDS se ferait désormais par force. Et ce, sans ou avec accord des groupes armés qui occupent la ville.
Les soldats FACA, qui sont actuellement sous-équipés comparativement aux rebelles, sont présentement appuyés et galvanisés par les forces de la Minusca qui semblent décidées  à déployer sur toute l’étendue du territoire national l’autorité de l’ÉTAT longtemps bafouée par les rebelles.
En attendant, affaire à suivre…

La FAO finance une activité d’élevage au bénéfice de 125 ménages de Bouar et de ses environs.


Dans le cadre du projet d’Appui à la participation des jeunes dans le processus de stabilisation, de la réconciliation et à la promotion de la paix en République centrafricaine, la FAO (l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) vient de financer la seconde phase des activités de maraîchage et d’élevage au bénéfice de 125 ménages dans  la préfecture de la Nana-Mambéré.
Ce programme, comme le précédent,  est mis en œuvre par l’organisation non gouvernementale groupement agropastoral « GDP » à travers un protocole d’accord signé avec la FAO (l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture)    .
En effet, selon ce protocole d’accord, les 125 ménages bénéficiaires vont devoir suivre une formation dispensée par le groupement agropastoral « GDP »   avant de pouvoir bénéficier des kits d’élevage et de reproducteurs.
À ce titre,  les bénéficiaires, qui avaient reçu par ailleurs lors de la première phase du projet en novembre 2018 un lot des outils agricoles après avoir reçu  une formation de plusieurs jours en technique culturale, viennent à nouveau de bénéficier des kits d’élevage, des produits vétérinaires reproducteurs  ainsi que des  matériaux de construction d’élevage.
Il y’a lieu de rappeler que l’agriculture et l’élevage représentent au moins 85% des activités rémunératrices de la population de la Nana-Mambéré dans l’ouest de la République centrafricaine . Avec cet appui de la FAO et les nouvelles techniques apprises, les 125 jeunes formés pourront faire face, dans l’avenir proche, aux besoins financiers et alimentaires de leur famille respective.

Les États-Unis, la France et l’Union européenne condamnent avec la plus grande fermeté les violences survenues à Birao.


COMMUNIQUÉ DE PRESSE CONJOINT

L’ambassade des États-Unis en RCA – L’ambassade de France en RCA – La délégation de

l’Union européenne en RCA

L’ambassade des États-Unis en République centrafricaine (RCA), l’ambassade de France en RCA et la délégation de l’Union européenne (UE) en RCA, membres du G5, condamnent avec la plus grande fermeté les violences survenues dans la ville de Birao, préfecture de la Vakaga (nord-est de la Centrafrique), le 14 septembre 2019. Les auteurs de ces violences meurtrières devront être identifiés et répondre de leurs actes devant la justice.
À Birao, les conséquences humanitaires qui découlent de ces combats sont lourdes pour les milliers de déplacés, qui ont fui la ville et craignent toujours pour leur sécurité.
Ces affrontements armés entre le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) et le Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) à Birao constituent une nouvelle violation grave de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (APPR-RCA), signé à Bangui, le 6 février dernier.
Les partenaires signataires du présent communiqué appellent à la cessation définitive des hostilités entre le FPRC et le MLCJ et au respect de leurs engagements pris dans le cadre de l’APPR-RCA.
L’ambassade des États-Unis en RCA, l’ambassade de France en RCA et la délégation de l’UE en RCA saluent l’action de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et le travail mené sur le terrain, à Birao, par les organisations non-gouvernementales.
Seuls le dialogue, la médiation et le respect des engagements pris par le gouvernement et les groupes armés signataires de l’APPR-RCA permettront un retour durable de la paix et la stabilisation de la République centrafricaine.
Fait à Bangui, le 18 septembre 2019
Mme Lucy TAMLYN
Ambassadeur des États-Unis auprès de la République centrafricaine

Centrafrique : ‘’Le MCU se porte très bien, laissons nos divergences superflues pour bâtir notre pays’’, Dixit Henri-Marie Dondra


Le Mouvement Cœurs-Unis (MCU) du président Faustin-Archange Touadéra a organisé, comme cela est le cas chaque semaine, une conférence de presse ce mardi 24 septembre 2019 en son siège. Animée cette fois-ci par le frère-uni Henri-Marie Dondra qui est le 1er premier secrétaire exécutif national du MCU, assisté de ses frères-unis Arthur Piri, et M. Geoffroy Tagba, l’objectif de cette rencontre avec les professionnels des média vise à informer le public sur la vie politique du MCU et les actualités du pays de ces derniers temps.
Dans son propos introductifs, le 1er secrétaire exécutif national du MCU a remercié, au nom du président Touadéra et de l’ensemble des frères-unis du MCU, les professionnels des média qui ont répondu à leur invitation en vue d’échanger sur leur mouvement et l’actualité du pays. Pour cette quatrième conférence de presse, où en-sommes-nous la « santé » du MCU ?
Le ministre Henri-Marie Dondra, en réponse à une question d’un journaliste, n’a pas passé par mille chemins pour indiquer clairement que le MCU se porte bien avec la mise en place de ses structures de base et les actions menées sur le terrain qui sont visibles et visent à la cohésion sociale, la sécurité et le relèvement du pays, même si, selon Henri-Marie Dondra, il y’a des manquements enregistrés par-ci et là.
En réponse aux accusations portées sur l’utilisation des fonds publics par le MCU, Henri-Marie Dondra n’a pas passé par mille chemins pour dire que c’est de la délation et l’absurdité. Car, le MCU fonctionne sur fond de l’engouement de ses militants qui sont prêts à se mobiliser pour l’organisation de leurs diverses activités. Le MCU selon lui, s’est bien organisé depuis toujours pour organiser ses activités et la mobilisation des fonds pour le fonctionnement dudit mouvement.
Pour ceux qui disent que le MCU bénéficie des privilèges du pouvoir en place, le 1er secrétaire exécutif national du MCU a une seule particularité : c’est la contribution de ses militants pour son fonctionnement. Bref !
Sur les actualités nationales débattues, de l’apurement des arrières de salaires de 2013 et 2003, en passant par celui de 2002 que vient d’annoncer par le président Touadéra pour son paiement d’ici la fin de l’année, le ministre Henri-Marie Dondra a souligné que ces avancées significatives enregistrées dans la gouvernance du pays, sont la résultante de la vision politique du président Touadéra. Et, c’est quelques chose qu’il faut apprécier dans le cadre du principe de la continuité de l’Etat.
Le ministre Henri-Marie Dondra a profité de l’occasion pour répondre à certaines questions concernant la gestion du Département qu’il dirige, HMD, comme les centrafricains veulent l’appeler, a eu à recadre les choses de manière pratique et en tout professionnalisme. Pour Dondra, il n’y a pas un secret, c’est simplement le travail comme a voulu le président Touadéra en ce qui est de l’assainissement des finances publiques. Les 6 revues passées avec le FMI avec succès et la facilité élargie de crédit sollicitée, Dondra a, au nom du MCU confirmé que la RCA est l’un des meilleurs élèves des Institutions de Breton Wood, celles du continent et de la sous-région.
Pour l’an 1 du MCU attendu, n’a pas souhaité trahir les dispositifs du comité d’organisation qui prépare les choses pour le moment attendu. Ce dernier a profité de l’occasion pour rassurer le public que la participation du président Touadéra à l’Assemblée générale de l’ONU est un signe fructueux pour le pays en ce qui est de la levée totale de l’embargo sur les armes à destination de la RCA et l’éventuelle opérationnalisation des FACA sur l’ensemble du territoire national.
« Nous devons soutenir le président Touadéra dans ce combat pour la reconstruction nationale. Tout ce qu’il fait c’est pour la restauration de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national. Et ceci, c’est pour accroitre la mobilisation des ressources financières du pays », A conclu le frère-uni Henri-Marie Dondra.


Centrafrique : Une mission technique de l’Emigration-Immigration séjournera bientôt aux Etats-Unis pour la délivrance des passeports biométriques

Dans le but de répondre aux préoccupations des centrafricains de la diaspora, notamment ceux qui se trouvent aux Etats-Unis d’Amérique et au Canada, une mission technique de délivrance de passeports biométriques séjournera à Washington du 17 octobre au 03 novembre 2019.

L’équipe de cette mission de l’Emigration-Immigration, sera composée de M. Bienvenu-Paterne Nguimalé qui lui-même le directeur général adjoint de l’Emigration-Immigration ; et de M. Claudy Guérékoyézoua, Directeur de l’Emigration-Immigration. Comme cela a été le cas pour la diaspora centrafricaine de l’Europe, les deux personnalités séjourneront durant vingt-deux jours à Washington, conformément à la volonté politique des autorités du pays dans le cadre de la régularisation de ces compatriotes centrafricains de l’étranger.
Il vous souviendra que le président Faustin-Archange Touadéra, lors de l’un de ses voyages aux Etats-Unis d’Amérique, ce dernier s’était adressé à ses compatriotes qui résident dans ce pays qu’il prend à bras le corps la question concernant leur situation de séjour, en entrant en possession des pièces administratives requises qui facilitent leur mouvement.
Après le succès enregistré après l’opération de l’Europe où les centrafricains résidant sur ce Continent disposent de leurs pièces administratives (passeports) délivrées par la Direction général adjoint de l’Emigration-Immigration sous les directives du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique et les instructions du gouvernement, le cap est mis sur les Etats-Unis pour l’accomplissement de la promesse du Chef de l’Etat Faustin-Archange Touadéra à ses compatriotes.
A titre d’information pour nos compatriotes qui résident aux USA et au Canada, l’entrée en possession du passeport doit passer nécessairement par les documents administratifs suivants : L’original de l’acte naissance+ un copie légalisée ; l’original du certificat de nationalité et une copie légalisée ; et quatre photos d’identité en couleur sur fond blanc. Pour les frais à débourser pour la quittance c’est 150 de Dollars ; 50 Dollars pour la légalisation des copies d’acte de naissance et du certificat de nationalité ; 25 Dollars pour l’établissement du certificat de nationalité à Bangui pour ceux qui ne sont pas détenteurs d’un certificat de nationalité.
Voilà en ce qui est de la mission technique pour la délivrance des passeports biométriques à nos compatriotes des USA et le Canada. C’est un succès que nous constatons que la Direction générale adjointe de l’Emigration-Immigration enregistre depuis l’arrivée au pouvoir du président Touadéra. La régularisation des compatriotes de la diaspora, tient au cœur des autorités du pays avec plusieurs missions de la délivrance des passeports qui ne font que s’effectuer.

Enfin, les soldats FACA sont de retour à Bria, les populations très septiques.

mardi 24 septembre 2019, les soldats des forces armées centrafricaines (FACA), sous la bonne escorte des forces opérationnelles de la Minusca, ont fait leur retour par la « petite-porte » à Bria, capitale provinciale de la Haute-Koto, après plusieurs années d’absence, a constaté sur place un journaliste de Corbeaunews-Centrafrique (CNC).

Après 7 ans d’absence, les soldats FACA sont officiellement de retour à Bria ce mardi 24 septembre 2019.
Accueillis avec soulagement par les habitants du sud de la ville, les FACA sont directement positionnés à l’intérieur de la base de la Minusca quelques minutes après leur arrivée dans la ville.
Ce qui est choquant et incompréhensible pour bon nombre de la population locale interrogée par CNC, c’est la manière dans laquelle les FACA ont fait leur entrée dans la ville.
Alors que des foules se sont massées aux abords de la route pour accueillir, avec une joie collective et débordante l’entrée des soldats FACA positionnés depuis 48 heures à 5 kilomètres de la ville, leur convoi, au lieu de passer par la voie principale pour entrer à Bria, préfère contourner la ville par une petite route secondaire menant à l’aérodrome avant d’être directement dirigée dans la base de la Minusca sous la bonne escorte des mercenaires russes et des soldats portugais de la Minusca. Ce qui a provoqué d’ailleurs, des nombreuses critiques de la part des déplacés du PK3 qui ont surnommé ces FACA « les bébés de la Minusca » avant de se poser des questions sur leurs capacités opérationnelles face aux combattants de la Séléka.
Par ailleurs, à Birao, dans la Vakaga, une délégation ministérielle est arrivée ce mardi dans la ville pour entamer des pourparlers avec les deux factions rivales de l’ex-coalition Seleka qui se sont affrontées militairement depuis le 1er septembre dernier.
D’après une source gouvernementale, les discussions vont débuter jeudi dans la matinée après une visite des camps des déplacés internes ce mercredi.

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